Enfin, les éditeurs de logiciel favorables au système de brevets, particulièrement les PME soumises à la pression constante d'investisseurs, argumentent qu'elles sont quasiment obligées de déposer des brevets logiciels, car ceux-ci favorisent l'évaluation des actifs immatériels de leur entreprise pour leurs investisseurs.
Depuis l'émergence de la bulle des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), les investisseurs se trouvent effectivement confrontés à un problème pour évaluer de manière quantitative les entreprises qu'ils financent. La valeur créée par ces entreprises étant essentiellement immatérielle, la mesure de cette valeur nécessite selon eux de disposer d'indicateurs permettant de la quantifier. Dès lors, le nombre de brevets déposés par une société semble constituer un tel indicateur pour les investisseurs financiers.